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Le Numérique, en un clic!

Le Numérique, en un clic!
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11 avril 2018

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11 avril 2018

Bibliographie

-GHISLAIN Paul et GUICHET Apolline, « Big data: comment le web vous piste? »,[Papier], Phosphore, [16.12.2017], Disponible au CDR

-FOURNIER Martine, « Générations numériques : des enfants mutants? »,[Papier], Sciences Humaines, [17.12.2017], Disponible au CDR

-PIRCHER Peggy, « Écrans et savoirs », [Papier], L’École des Parents, [17.12.2017], Disponible au CDR

-RUIZ Muriel, « A chaque âge son écran », [Papier], Accents, [16.12.2017], Disponible auprès de Madame PARA

-FOURNIER Martine, « École et Numérique: de quoi parle t-on? »(élément du dossier précédent de Sciences Humaines), [Papier], Sciences Humaines, [23.12.2017], Disponible au CDR

-BACZYNSKI Aurélie et MONMARTHE Christine et NICOLI Marie, « Les jeunes et le numérique », [En ligne], Cité des sciences et de l’industrie, [14.01.2018], Internet : URL : www.cite-sciences.fr/fr/ressources/bibliotheque-en-ligne/dossiers-en-ligne/les-jeunes-et-le-numerique/

-CHRISTON Sonia et LEGATHE Marion et MONMARTHE Christine, « Ces dangers qui menacent nos identités numériques », [En ligne], Cité des sciences et de l’industrie, [15.01.2018], Internet : URL : http://www.cite-sciences.fr/fr/au-programme/lieux-ressources/bibliotheque/chercher-trouver/sinspirer/dossiers/ces-dangers-qui-menacent-nos-identites-numeriques/

-YOST Peter, « Espionnage au quotidien », [Vidéo], National Geographic (AUSTER Anna), [20.01.2018], Internet : URL : https://www.dailymotion.com/video/x2mkpux

-SEGOND Valérie, « Les « digital natives » changent l’entreprise », [En ligne], Le Monde, [09.01.2018], Internet : URL : http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/09/27/les-digital-natives-changent-l-entreprise_5004294_3234.html

-Ministère de L’Éducation Nationale, « L’École change avec le numérique », [Vidéos], Ministère de L’Éducation Nationale, [24.01.2018], Internet : URL : http://ecolenumerique.education.gouv.fr/numerique-en-images/

-HUE Benjamin, « Élancourt, laboratoire de l'école numérique », [En ligne], RTL, [19.02.2018], Internet : URL : http://www.rtl.fr/actu/futur/elancourt-laboratoire-de-l-ecole-numerique-7770717554

-CHAUNU Emmanuel, « Le recrutement à l’ère des réseaux sociaux », [En ligne], Économie numérique, [mise à jour 16.12.2012], Internet : URL : http://blog.economie-numerique.net/2012/12/24/le-recrutement-a-lere-des-reseaux-sociaux/

Vraie source de l’image : www.ouest-france.fr

-SCHOTT François, « Comment les « digital natives » vont forcer l’entreprise à bouger », [En ligne], Le Monde, [mise à jour 04.06.2015], Internet : URL : www.lemonde.fr/emploi/article/2015/06/04/comment-les-digital-natives-vont-forcer-l-entreprise-a-bouger_4647685_1698637.html

-aubergespagnole, « Apprendre le code informatique à l’école: une impasse », [En ligne], Agoravox, [mise à jour 18/06/14], Internet : URL : www.agoravox.fr/tribune-libre/article/apprendre-le-code-informatique-a-l-153447

-LABELLE Sarah et SEURRAT Aude, « Jouer pour être recruté », [En ligne], La vie des idées, [20.11.2017], Internet : URL : http://www.laviedesidees.fr/Jouer-pour-etre-recrute.html

 

Brefs résumés des docs (dans le même ordre) :

- Ce document est assez original. C’est un roman photo, suivi d’une interview d’un professionnel. Le roman photo illustre avec une situation « classique » de la vie, les actions du web pour nous pister. On apprend de nombreuses choses, comme le fait que même les montres connectées sont utilisées pour nous pister. Le web, dominé par Facebook, utilise nos moindres recherches pour vendre des informations à des sociétés. Ces sociétés utilisent ensuite les informations achetées pour s’adapter à nos envies et nous proposer des publicités de vente adaptées. On comprend avec ce roman photo que l’on ne peut pas « surfer » sur le web sans donner des informations sur nous-même.

 

L’interview nous permet de comprendre l’intérêt des données et comment se protéger face à cette nouvelle menace (la menace de la « collecte des données privées »).  

 

- Ce document présente un dossier sur le Numérique. Ce dossier est très intéressant dans le sens où il traite de beaucoup de problématiques et sujets liées au Numérique. On peut par exemple y trouver les problématiques suivantes « Les écrans changent-ils le cerveau ? », « Écrans : Attention danger ?» … On en apprend plus sur les sujets actuels qui font polémique face au Numérique. On peut aussi se cultiver sur le sujet du Numérique. Le dossier présente de multiples informations comme le fait que le cerveau s’adapte aux nouvelles technologies et qu’il peut être bon de les utiliser dès le plus jeune âge ou encore le fait que les jeux vidéo permettent de développer de meilleures capacités de concentration visuelles…

 

- Ce document est un article en relation avec une conférence de l’EPE Aix et Pays d’Aix (EPE=École des Parents et des Éducateurs). Il fournit de nombreuses données statistiques concernant les jeunes et le numérique. Il compare la culture du numérique à celle du livre en montrant qu’elles sont différentes mais qu’elles présentent toutes les deux des côtés positifs et négatifs. On voit, grâce à cet article, que le numérique s’installe peu à peu dans la société, notamment par l’intermédiaire des « jeunes ». Ils sont en effet très nombreux à posséder une connexion internet et un smartphone. Cet article aborde également la problématique de « l’école et du numérique » : l’école est-elle prête à accueillir et à « gérer » correctement le numérique ?

 

- Ce document est une interview de Serge Tisseron, docteur en psychologie, psychiatre et psychanalyste reconnu. Il nous donne des informations concernant les jeunes et le numérique, notamment des conseils. Il parle également de son ouvrage « 3-6-9-12 » et explique à quoi correspondent ces chiffres. Ce document peut être mis en relation avec un des articles que j’ai lu dans le dossier de « Sciences Humaines » car ils parlent tous les deux des tranches d’âge face au Numérique. Les tranches d’âge définies permettent de déterminer un rôle bien précis des appareils numériques pour chaque seuil.

 

- Ce document est un des articles présentés par le dossier sur le Numérique de Sciences Humaines. Il traite du rapport entre l’école et le numérique. En effet, l’utilisation du numérique à l’école s’est un peu intégrée, mais, l’école se distingue tout de même beaucoup de celui-ci. Malgré le fait que des technologies éducatives aies été créées, l’école n’intègre pas beaucoup le numérique dans son fonctionnement à cause de diverses raisons et par peur de faire « ringarde ». De plus, le numérique a ses avantages mais aussi ses inconvénients, c’est pourquoi il n’est pas vraiment accepté par l’école (il laisse l’accès à énormément d’informations mais l’information trouvée n’est pas toujours de bonne qualité). L’école préfère enseigner « comment bien utiliser le numérique » plutôt que de le faire manipuler directement par les élèves.

 

- Ce document est un dossier documentaire sur « les jeunes et le numérique ». Il aborde divers thèmes tels que le cyberharcèlement, les réseaux sociaux… Tous les thèmes sont traités sous la forme d’une question générale. On en apprend plus sur la relation des jeunes avec le numérique mais aussi sur les dangers de celui-ci. On voit que le numérique peut être source d’addictions mais, que s’il est bien contrôlé par les parents, il est intéressant pour les jeunes. On perçoit que celui-ci est « l’outil » moderne et indispensable et qu’il doit être utilisé avec des précautions. Il peut servir à beaucoup de choses mais peut être le moyen pour certains organismes de connaitre nos goûts par exemple et de nous proposer des publicités adaptées…

 

- Ce document est un dossier consacré à « l’identité numérique ». Il explique les dangers auxquels on s’expose en circulant sur internet. Effectivement, lorsque on effectue une banale recherche sur internet, ou encore qu’on poste un commentaire comme les autres, on ne se rend pas compte que certains organismes collectent ces données afin de les utiliser à leur profit. De plus, il existe un fichier qui rassemble beaucoup d’informations numériques sur nous (le STIC=Le Système de Traitement des Infractions Constatées) et qui peut être utilisé de façon non scrupuleuse. Finalement, ce dossier nous expose que des mesures ont été prisent à l’échelle de l’Europe pour mieux protéger les utilisateurs du numérique.

 

-Ce document est un reportage sur la surveillance. On y apprend que les moyens de surveillance sont en pleine expansion dans les villes. Les caméras et les dispositifs de reconnaissances faciaux permettent de limiter la criminalité et de surveiller des lieux. Les implants électroniques nous servent de « carte d’identité ». L’évolution du Numérique est donc visible car la vidéosurveillance, la reconnaissance faciale et les implants électroniques sont reliés au Numérique et se développent. La progression des moyens de surveillance est inquiétante d’après certaines personnes, et rassurante pour d’autres…

 

- Ce document est un article sur les « digital natives » et les entreprises. Il nous parle plus particulièrement des « millenials » (aussi appelés « génération Y »), qui sont des personnes nées entre les années 1980 et 1990 et qui sont des utilisatrices du Numérique (à plus petite dose que la « génération Z », génération actuelle). Ceux-ci ont, la plupart du temps, un profil d’ingénieur ou de diplômé d’école de commerce et sont recrutés par les entreprises pour innover. Cependant, ils provoquent aussi des questionnements chez les différents PDG de grandes entreprises car ils sont très « mobiles » (peuvent souvent changer d’entreprise, en allant chez le plus offrant) et sont en quête de diversité au niveau de leur travail (ils veulent un travail plaisant, sans routine, avec beaucoup de problématiques à résoudre pour se sentir utile).

 

- Ce document est un ensemble de vidéos provenant du Ministère de l’Éducation Nationale. L’introduction du numérique dans les écoles y apparait et semble être une réussite. Les enfants peuvent développer leur esprit critique et sont plus concentrés grâce aux nouvelles technologies introduites en classe comme les tablettes numériques. Les parents aussi sont satisfaits car l’école encadre bien les enfants face à ces nouveaux outils pédagogiques et pleins de réussite. Le numérique présente de nombreux avantages et est fortement soutenu par le Ministère de l’Éducation Nationale. D’ici 2019, tous les collèges devraient être équipés pour profiter du numérique.

 

(Ces différentes vidéos traitent beaucoup de la section primaire et secondaire).

 

- Ce document est une photo de presse. On voit, sur cette photo, que des enfants sont dans une salle de classe. Ils ont l’air assez jeunes et sont probablement à l’école primaire. Ils sont regroupés autour d’une « même table » et sont en train de travailler à l’aide d’outils « papiers » mais aussi numériques. On peut voir qu’ils utilisent des tablettes numériques pour accompagner leurs traditionnels livres et dictionnaires. Or, l’utilisation du numérique pour les jeunes a de nombreuses vertus. Comme on peut le voir, cela les aide à se concentrer. On sait aussi que le numérique leur permet d’avoir accès à une « mine » d’informations et que c’est un moyen plus « ludique » de les faire travailler. Les enfants adorent étudier avec ces nouveaux outils qui font désormais partie de leur quotidien, que ce soit pour travailler, se cultiver ou même s’amuser. On en déduit que l’école a décidé d’implanter le numérique, et notamment les nouvelles-technologies, dans ses classes. C’est une mesure prise par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui souhaiterait que le numérique s’installe rapidement dans toutes les écoles. Finalement, on comprend que le numérique doit prendre sa place au sein de la société, et notamment des écoles, et qu’il est de plus en plus reconnu comme « utile ».

 

- Cette image est un dessin humoristique (de presse). Il concerne le recrutement à l’aire des réseaux sociaux. On peut voir sur cette image qu’une jeune femme est en entretien d’embauche, face à son employeur potentiel. Celui-ci utilise son ordinateur pour se renseigner sur la jeune femme. Il constate une photo « gênante » et utilise l’ironie pour l’évoquer. Or, on sait qu’actuellement les employeurs peuvent utiliser le web pour nous « pister » et accéder à des données de l’ordre du privé sur nous. C’est ce qu’il se passe sur cette photo : l’homme trouve une photo qu’il n’aurait jamais dû voir. La jeune femme se retrouve dans l’embarras et n’accèdera sûrement pas au travail souhaité. Tout cela a lieu à cause d’Internet et du manque de prudence de la femme vis-à-vis de ce qu’on peut voir sur elle. On peut en déduire que cette image a un but de sensibilisation. Elle nous montre qu’il faut faire attention à ce que l’on partage dans un monde connecté. Elle nous avertit également envers un point : qui autorise-t-on à consulter notre profil ?

On peut relier cette image à cette partie car les « digital natives » sont amenés à devoir postuler dans des entreprises (ou dans d’autres choses) et ils doivent faire attention à ce qu’ils partagent. Ils sont la génération vraiment concernée par ce genre de problèmes car ce sont de fervents utilisateurs des réseaux sociaux et autres plateformes de partage.

 

- Emmanuelle Duez, une jeune diplômée impliquée dans l’avenir de sa génération, explique que les jeunes salariés doivent être écoutés car ils sont les « inventeurs » des entreprises nouvelles générations. A l’aide de son cabinet de conseil « the Boson Project », elle aide petites et grandes entreprises dans leur évolution.

 

-Cet article explique pourquoi l’idée d’apprendre le code informatique dès le primaire serait mauvaise. Il explique que le codage informatique est réservé à une minorité et que, de toutes façons, le numérique est en constante évolution par rapport au temps de réaction de l’éducation nationale, qui est trop lent.

 

-Cet essai traite de l’apparition d’un nouveau « mode de recrutement » : le serious gaming. On parle en fait d’inventions de jeux-vidéo reliés aux entreprises où ils vont servir. Ces « serious games » vont être utilisés pour le recrutement, testant les capacités du/des joueurs. C’est incroyable que les jeux-vidéo puissent devenir un tel « outils » pour les entreprises. Un classement dans ces jeux permettra d’identifier « l’élite ». Celle-ci sera ainsi plus facilement mise en contact avec l’entreprise ont il est question et devra faire ses preuves si elle veut plus qu’une simple visite dans l’entreprise. Les « serious games » sont variés, ils ont différents gameplays (le jeu n’a pas toujours le même fonctionnement). Les entreprises ont leur propre « serious game », pour celles qui adhèrent à cette nouvelle pratique, qui me semble être possible à rencontrer fréquemment dans le futur. Cet essai, finalement, mène une enquête sur les « serious games » pour le recrutement.

11 avril 2018

Conclusion

En conclusion de ce blog sur le thème du Numérique et de la jeunesse, je peux dire que la place des digital natives dans la société est difficile à définir. En effet, même si le Numérique est en constante progression dans notre société, ceux-ci ont du mal à trouver leur place dans les structures de travail notamment. Le modèle économique de celles-ci ne leur convient pas, ils décident donc de créer leur propre start-up. Les jeunes sont donc quelque peu « mis en marge » de la société, et particulièrement du monde du travail. De plus, les jeunes générations sont encore vues comme trop « inexpérimentées », on ne fait donc pas confiance à leur vision de la « nouvelle entreprise ».

On peut ajouter à cela que l’outil principal des jeunes générations (le Numérique) ne présente pas que des côtés positifs. Effectivement, nombreux sont les doutes qu’il laisse planer et son implantation dans notre vie commence à en mettre en valeur quelques-uns. L’absence de vie privée, l’agressivité progressive, le harcèlement… sont autant de points négatifs qui ne jouent pas en sa faveur.

Il faut faire extrêmement attention, même lorsqu’on pense « maitriser le Numérique » (ce qui est la pensée de beaucoup de jeunes) car celui-ci peut nous auto-détruire (en nous empêchant d’obtenir un travail par exemple…). La croissance phénoménale de cet outil devenu « classique » dans notre société est à la fois une bonne et une mauvaise chose. Les avis sont variés sur le sujet, et les tranches d’âge affectent ces avis. Un retraité n’aura pas la même opinion du Numérique qu’un enfant, et cela peut s’expliquer car l’outil concerné lui est moins familier.

Finalement, je peux déclarer que peu importe ce qu’on en pense, le Numérique est en pleine expansion, et je pense que celle-ci ne va pas s’arrêter là. Il s’installe partout dans notre quotidien et son utilité est devenue tellement « indispensable » dans de nombreux domaines, qu’on ne saurait pas s’en passer. Les grandes entreprises qui travaillent dans ce domaine sont vouées à avoir du travail, car la recherche et l’innovation concernant ce sujet vont être deux choses très importantes. On pourrait même parler de « piliers » des siècles à venir. De nouveaux modes de fonctionnement vont probablement apparaitre, et les changements lancés lors de ces dernières années vont sûrement être minimes comparés à ceux qui vont avoir lieu.

Il ne faut pas oublier que les jeunes générations sont les travailleurs de demain, et que ce sont eux qui vont « modeler » le monde du travail à leur façon. Nous découvrirons donc, dans l’avenir, comment deviendrons les entreprises, et, la société d’une manière générale.

« Du format papier aux supports numériques, le grand écart… »; netite.wordpress.com

10 avril 2018

Interview

Un avenir incertain pour les enfants du Numérique

Cette interview a été réalisé dans le cadre de la conception d’un blog sur « le Numérique ». Elle s’est effectuée en accord avec Madame Ribardière, professeure d’informatique au LEGTA d’Aix-Valabre. L’interview s’est faite par mail ce Mardi 3 avril 2018.

Dans cette interview, je demandais tout d’abord à Madame Ribardière pourquoi elle s’était tournée vers l’informatique/le Numérique. Celle-ci m’a répondu que ce domaine l’attirait plus que les autres. Elle m’a également expliqué qu’elle travaille dans ce secteur depuis 1986. Elle a été assigné à différentes missions : elle a tout d’abord été en consultation, puis en étude, en développement, en formation et elle est finalement devenue enseignante (après 20 ans de travail en entreprises). La suite de l’entretien s’est poursuivie en lui demandant si elle pensait que l’essor du Numérique dans la société est une bonne chose. Elle m’a alors rétorqué qu’elle pense que c’est « une véritable révolution depuis les années 80 », à laquelle elle participe depuis plus de trente ans. Je lui ai demandé son avis concernant l’essor du Numérique à l’école et elle m’a dit qu’elle pensait que c’était une nouvelle façon d’enseigner et d’apprendre autrement. Elle considère qu’il est dommage que le lycée ne soit pas équipé en ordinateurs « Mac » (ordinateurs de la marque Apple) car elle trouverait intéressant de travailler avec Apple school manager.

Concernant les « digital natives » (enfants du Numérique, ceux qui sont nés pendant l’essor du Numérique) elle pense qu’ils sont davantage consommateurs de leur environnement « Numérique » plutôt qu’acteurs. « L’éducation par les parents ne suit pas » selon elle. C’est un avis partagé par d’autres personnes qu’elle, notamment d’autres professeurs. J’ai ensuite abordé la question de l’insertion dans le monde du travail pour les enfants du Numérique. Elle pense qu’ils vont avoir beaucoup de mal à s’intégrer d’autant plus que « l’âge de l’insertion professionnelle recule de plus en plus ! ».

Ensuite, Madame Ribardière est de ceux qui pensent que le Numérique (s’il continue de progresser) va bien évoluer dans la société, à condition que les valeurs humaines soient maintenues et qu’il n’y ait pas de robotisation de l’humain. En ce qui concerne les dangers qui lui sont associés, elle m’a surtout parlé de « la santé publique » avec le problème bien connu des ondes électromagnétiques. Elle pense que ce problème peut s’aggraver avec la croissance potentielle du Numérique et qu’on pourra observer d’autres genres de soucis s’il continue de progresser.

Finalement, elle m’a parlé d’un côté « Mondialisation » éventuellement apporté par l’évolution du Numérique. Elle pense que ce serait quelque chose de positif. Elle dit que nous sommes déjà sensibilisés au langage Numérique dès l’école (je pense qu’elle prend l’exemple de ses classes). Elle a déclaré « cela reste à prouver » lorsque je lui ai demandé si elle pensait que les « digital natives » allaient être des employés/cadres efficaces. Elle laisse donc place à un certain questionnement sur cet aspect.

Cette interview permet donc de compléter mon blog sur le thème du Numérique et de la Jeunesse, en donnant l’avis d’une experte du Numérique.

Interview par mail

9 avril 2018

IV-Faire face à la "vie réelle" pour les digital natives

Une disparition de notre intimité

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Cette image est un dessin humoristique (de presse). Il concerne le recrutement à l’aire des réseaux sociaux. On peut voir sur cette image qu’une jeune femme est en entretien d’embauche, face à son employeur potentiel. Celui-ci utilise son ordinateur pour se renseigner sur la jeune femme. Il constate une photo « gênante » et utilise l’ironie pour l’évoquer. Or, on sait qu’actuellement les employeurs peuvent utiliser le web pour nous « pister » et accéder à des données de l’ordre du privé sur nous. C’est ce qu’il se passe sur cette photo : l’homme trouve une photo qu’il n’aurait jamais dû voir. La jeune femme se retrouve dans l’embarras et n’accèdera sûrement pas au travail souhaité. Tout cela a lieu à cause d’Internet et du manque de prudence de la femme vis-à-vis de ce qu’on peut voir sur elle. On peut en déduire que cette image a un but de sensibilisation. Elle nous montre qu’il faut faire attention à ce que l’on partage dans un monde connecté. Elle nous avertit également envers un point : qui autorise-t-on à consulter notre profil ?

On peut relier cette image à cette partie car les « digital natives » sont amenés à devoir postuler dans des entreprises (ou dans d’autres choses) et ils doivent faire attention à ce qu’ils partagent. Ils sont la génération vraiment concernée par ce genre de problèmes car ce sont de fervents utilisateurs des réseaux sociaux et autres plateformes de partage.

On voit donc encore une fois l’impact du « Big-data », qui vient ici mettre en péril l’obtention d’un emploi, étape très importante dans la vie d’une personne quelconque. Le fait que l’employeur ait accès à ce genre de données est dangereux car cela peut également entrainer une mauvaise réputation dans le milieu que l’on vise. Les profits que les grandes entreprises comme Facebook ou encore Twitter tirent de l’exploitation des données sont alarmants. On voit également que à cause de ces grands groupes, toute vie privée est anéantie et que la personne qui utilise le Numérique doit être très vigilante. Les chartes que les réseaux-sociaux et sites de partage nous font signer précisent que les données seront acquises par ceux-ci et qu’elles pourront être utilisées à des fins commerciales. C’est là que l’intelligence des créateurs apparait car, pour que l’utilisateur ne s’en rende pas compte, ils font des chartes contenant un nombre énorme de pages, et, par conséquent, personne ne les lit. Ils peuvent donc librement récupérer la « vie virtuelle » des populations et l’utiliser comme bon leur semble. C’est ainsi que des données sensibles se retrouvent dans la main de potentiels acheteurs.

On conclut donc une fois de plus que le « Big-data » est très dangereux, et qu’il faut y penser lorsqu’on utilise le Numérique.

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9 avril 2018

IV-Faire face à la "vie réelle" pour les digital natives

Une instabilité dangereuse

Les jeunes générations (génération Y et Z) posent donc un problème. Et pourtant, les entreprises (notamment les grands groupes) ont besoin d’embaucher des jeunes employés dynamiques pour adapter leur fonctionnement à la demande actuelle. La jeunesse pourrait montrer ce qui « plaît » de nos jours et incrémenter leur outil de travail principal au sein des entreprises : le Numérique.  Effectivement, même si les millennials (génération Y) arrivent à l’utiliser raisonnablement, ce n’est pas le cas pour les digital natives. Le problème est que même si certaines entreprises veulent bien changer leur mode de fonctionnement (contrairement à ce qui était dit dans les articles précédents), les nouveaux employés sont très exigeants. Les structures d’accueil ont donc du mal à suivre et trouvent difficilement des jeunes employés.

Pour reprendre une citation de Cécile FONTBONNE, du groupe Orange® « Au bout de dix-huit mois, ils ont la bougeotte. Il faut prévenir le risque de désengagement » on peut voir qu’il existe une certaine instabilité chez les jeunes employés, qui n’existait pas avant. Les plus anciennes générations nous diront que lorsqu’elles trouvaient un emploi, elles faisaient tout pour le garder et y rester le plus longtemps possible (ceci est une moyenne, cela dépend bien-sûr des modes de pensées des gens). On voit donc un changement drastique des avis au sein de la population.

Ensuite, on peut expliquer le fait que les jeunes soient si « mobiles ». Leurs désirs sont un peu utopiques et cela les conduit à devoir passer d’une entreprise à l’autre. En effet, ils veulent de la diversité au sein de leurs missions ainsi que connaître l’impact de ce qu’ils font pour les populations. Je vais préciser un peu pour que vous compreniez mieux la complexité de ce sujet : lorsque je dis « ils veulent de la diversité au sein de leurs missions » cela signifie que quand une mission bien précise a assez duré (pour eux), ils veulent passer à une autre. Il existe donc un problème car certaines missions (qui peuvent être importantes pour l’entreprise) ne sont pas terminées par les employés qui étaient censés s’en occuper. De plus, les structures de travail ne confient pas toujours que des travaux « d’importance extrême » pour la société et cela ne convient pas aux jeunes employés. Ceux-ci quittent donc l’entreprise dans laquelle ils se trouvent lorsqu’ils se sont lassés, et entament donc un nouveau cycle identique dans une nouvelle entreprise, car presque aucune entreprise ne peut répondre à leurs attentes.

En conclusion, les jeunes ont du mal à trouver leur place au sein des entreprises, qui ne correspondent pas forcément à ce qu’ils avaient imaginé. Ils cherchent donc « l’entreprise idéale » pour eux, en passant d’une structure à l’autre, et embêtant donc les employeurs qui comptaient sur eux. Il existe donc un vrai problème concernant l’instabilité des jeunes au niveau de leur travail.

9 avril 2018

IV-Faire face à la "vie réelle" pour les digital natives

Un changement des entreprises par les nouveaux travailleurs

Les digital natives et les millennials sont les nouveaux et jeunes employés des entreprises. Les digital natives arrivent tout juste sur le marché de l’emploi tandis que les millennials (génération Y, celle d’avant les digital natives. Ils ont une vingtaine d’années environ et sont des utilisateurs d’internet) ont déjà une petite expérience du monde du travail.

Les jeunes arrivant dans ce qu’on peut appeler « la vie réelle », ils ont du mal à se faire entendre par les structures de travail qui les emploient. Effectivement, les entreprises fonctionnent selon un certain modèle depuis un temps important. L’arrivée des digital natives dans leur structure n’est pas assez importante pour les faire changer. Pourtant, ceux-ci proposent des idées innovantes qui pourraient révolutionner le monde du travail. De toutes façons, si les entreprises ne satisfassent pas les nouvelles recrues, elles n’hésitent aucunement à les quitter pour explorer de nouveaux horizons. Les jeunes quittent en moyenne leur entreprise tous les deux ans. Cela montre bien qu’il existe un manque de communication entre les structure de travail et leurs employés.

Les jeunes employés choisissent donc de créer leur propre entreprise par la mise en place de start-up. Celles-ci correspondent à leurs attentes, et sont aujourd’hui valorisées par des « incubateurs ». Ils permettent de faciliter le développement des « jeunes entreprises » en leur fournissant des financements, un hébergement, des conseils… On peut prendre l’exemple de « Station F », une structure qui fait parler d’elle en 2017/2018. En effet, elle contient 10 incubateurs de start-up et créer environ 3000 postes. C’est plus de 1000 start-up venant du monde entier qui sont accueillies. « Station F » est tellement importante qu’elle est partenaire avec Facebook pour le développement de sa zone. En bref, le modèle des entreprises est en train de changer (notamment le modèle économique) de par l’influence des nouveaux employés. Les digital natives et les millennials (génération Z et Y) s’ennuient dans les entreprises actuelles et souhaitent une « dynamisation » de celles-ci. Ils veulent pouvoir évoluer vers de nouveaux postes, y acquérir de nouvelles compétences… Ils ne trouvent pas tout cela dans leur structure de travail, c’est pour cela qu’ils lancent leur start-up. Pour chiffrer cela, on estime que 70% des millennials ne s’identifient pas au modèle traditionnel de l’entreprise.

En conclusion, on peut dire que ce n’est pas un simple problème de génération, mais un changement de l’entreprise en profondeur que la génération d’après les digital natives va accentuer.

9 avril 2018

III-L'École et le Numérique

L’implantation du Numérique dans les écoles

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Ce document est une photo de presse. On voit, sur cette photo, que des enfants sont dans une salle de classe. Ils ont l’air assez jeunes et sont probablement à l’école primaire. Ils sont regroupés autour d’une « même table » et sont en train de travailler à l’aide d’outils « papiers » mais aussi numériques. On peut voir qu’ils utilisent des tablettes numériques pour accompagner leurs traditionnels livres et dictionnaires. Or, l’utilisation du numérique pour les jeunes a de nombreuses vertus. Comme on peut le voir, cela les aide à se concentrer. On sait aussi que le numérique leur permet d’avoir accès à une « mine » d’informations et que c’est un moyen plus « ludique » de les faire travailler. Les enfants adorent étudier avec ces nouveaux outils qui font désormais partie de leur quotidien, que ce soit pour travailler, se cultiver ou même s’amuser. On en déduit que l’école a décidé d’implanter le numérique, et notamment les nouvelles-technologies, dans ses classes. C’est une mesure prise par le Ministère de l’Éducation Nationale, qui souhaiterait que le numérique s’installe rapidement dans toutes les écoles. Finalement, on comprend que le numérique doit prendre sa place au sein de la société, et notamment des écoles, et qu’il est de plus en plus reconnu comme « utile ».

Cette photo incarne à elle seule la situation du Numérique dans notre société. Pour recentrer sur notre sujet, on voit clairement que l’école et le Numérique se sont alliés pour former les futurs professionnels de notre société. Ce ne sont plus seulement les « salles informatiques » des lycées, collèges et autres structures qui sont observables, mais bien l’implantation d’une nouvelle façon de travailler. Les jeunes peuvent désormais se servir du Numérique comme outil de travail. Ce sont les établissements qui fournissent le matériel, et les professeurs l’utilise pendant leurs cours. Il leur permet de faire travailler les étudiants grâce à des applications, logiciels ou autres sites internet.

Nous assistons donc à une nouvelle ère de travail, où le Numérique vient remplacer les traditionnelles feuilles d’exercices ou même de cours. L’utilisation des nouvelles-technologies comme support de travail est de plus en plus répandue. Les diaporamas venaient déjà modifier l’aspect général des cours, maintenant, le Numérique va plus loin. On peut penser qu’il ne va pas tarder à s’installer complètement au travail également, dans toutes les entreprises.

9 avril 2018

III-L'École et le Numérique

Une vision d’avenir plutôt positive

Après avoir vu que l’implantation du Numérique dans les écoles ne faisait pas l’unanimité, nous allons voir que le Gouvernement est très motivé pour que celle-ci se fasse rapidement.

Effectivement, d’ici 2019, toutes les écoles devraient être « modernisées », ou du moins équipées de nouvelles-technologies numériques. D’après des vidéos réalisées par le Ministère de l’Éducation Nationale, le Numérique a l’air de porter ses fruits au sein des écoles. Plusieurs professeurs déclarent avoir un apprentissage facilité par l’apparition de nouvelles-technologies dans les écoles.

Celles-ci permettraient tout d’abord un intérêt plus grand de la part des élèves. En effet, ils représentent les « digital natives », ou la génération Z, qui est née dans le berceau de l’essor du Numérique. Cet outil fait partie de leur quotidien, il les intéresse donc plus facilement car ils savent comment s’en servir et ce qu’ils peuvent faire avec.

Ensuite, les NTIC comme les tablettes ou autres permettraient une concentration plus facile. Les élèves semblent « aspirés » devant les écrans qu’on leur prête. Ils sont attentifs aux informations qu’on leur donne et acceptent plus facilement de travailler. Cela présente donc un grand avantage, surtout auprès des jeunes enfants qui sont très souvent turbulents et difficile à captiver.

Finalement, le Numérique permet un accès à un nombre impressionnant d’informations. Internet est à l’origine de cela, et est un outil très utile pour les élèves, sachant qu’il doit être surveillé ou limité. De plus, une pédagogie importante est amenée avec les nouvelles-technologies à l’école. En effet, celles-ci sont parfois conservées et permettent une communication avec les professeurs et la transmission de documents, depuis son domicile. Cela présente donc un gros avantage également.

En conclusion de cet article, on peut voir que l’installation du Numérique à l’école est un phénomène en marche, qui laisse différents avis derrière lui. Même si le Numérique à l’école ne présente pas que des avantages, il permet en général de faciliter l’apprentissage.    

9 avril 2018

III-L'École et le Numérique

La technologie à l’école, une mauvaise idée ?

L’Éducation est un domaine difficile à pratiquer. Les professeurs doivent faire face à de plus en plus de difficultés, étant donné que les élèves sont de moins en moins impliqués. Dès leur plus jeune âge, nombre d’entre eux montrent des problèmes de concentration, ce qui gêne un apprentissage optimal. L’arrivée des nouvelles-technologies à l’école pourrait faire changer cela, cependant, on trouve un certain nombre d’avis négatifs sur le sujet. Effectivement, on défend le Numérique comme un outil capable d’apporter beaucoup d’informations. Cependant, celui-ci reste une ressource, et il n’est pas obligatoirement consulté, donc il ne permet pas forcément la connaissance. Il est comparé à la bibliothèque d’Alexandrie, qui, tout comme lui, était un « outil » pour acquérir de la connaissance. Des enfants ignorants entourés de ressources resteront ignorants. Le travail, l’apprentissage scolaire demande de la motivation. Cette motivation doit être provoquée par le professeur qui, devant être pédagogue, doit donner envie à ses élèves de consulter par eux-mêmes les ressources à leur disposition. C’est ainsi qu’un bon apprentissage pourra se faire, et le Numérique n’est pas le principal sujet dans cette histoire.

D’autre part, il apporte à l’école à la fois des éléments positifs, et des éléments négatifs. En effet, je veux vous parler des « technologies éducatives ». Ces outils informatiques concilient apprentissage et Numérique. Grâce à des outils tels que « l’exerciser », l’enfant peut s’entrainer seul et s’autoévaluer. L’ordinateur envoie un message en fonction de la réponse donnée par l’élève (correct, incorrect, erreur de calcul…) et lui permet de savoir immédiatement s’il a fait juste ou faux. L’avantage de ce système est que la correction est immédiate et que le regard du professeur (qui fait très souvent peur à l’élève) n’est pas présent. Néanmoins, l’absence de correction « développée » pour que l’enfant comprenne bien son erreur est un souci. Un ordinateur ne pourra jamais remplacer un professeur. Il existe un tas d’autres « technologies éducatives » qui ont toutes un principe différent. On peut donc se demander si l’installation lente mais certaine des nouvelles-technologies à l’école est une bonne chose ou non.

"Espace Public Le Portail du Numérique";cbesudluberon.com

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